
À Beni, la célébration de la Journée Internationale de l’Enfant Africain, le dimanche 22 juin 2025, a pris une dimension exceptionnelle grâce à l’implication directe du député national Atsongya Kiyaya Elvis. Dans un environnement régulièrement secoué par les violences, les enlèvements et l’instabilité, voir des centaines d’enfants réunis dans un espace d’écoute, d’expression et d’espérance constitue un acte fort. Et c’est précisément ce que ce parlementaire a permis.

L’événement s’est tenu dans les locaux de l’Open Learning University, transformés pour l’occasion en un espace d’accueil, de fraternité et de réflexion pour la jeunesse locale. Des enfants venus de quartiers souvent marginalisés ont trouvé là non seulement un lieu de fête, mais surtout une tribune où leur voix a été entendue. Grâce à l’accompagnement du député Atsongya, les organisateurs ont pu assurer le déroulement de toutes les activités prévues, dans de bonnes conditions, et avec un encadrement digne.

Depuis plusieurs années, Atsongya Kiyaya Elvis se distingue par son soutien concret aux initiatives portées par les jeunes, notamment dans le domaine du sport, de l’éducation et du tissu associatif. Mais à travers cet engagement en faveur des enfants, il va au-delà des apparences pour poser un geste profondément humain et politique à la fois : celui de placer l’enfant au centre du projet social de Beni.
Le thème choisi pour cette édition :« Une jeunesse résiliente pour une paix durable à Beni » résonne comme un cri d’espoir dans une région où la jeunesse grandit souvent sous la menace des armes et le poids du désespoir. Plusieurs sous-thèmes porteurs ont permis d’aborder la reconstruction personnelle par l’éducation, la culture de la discipline et de l’excellence, ainsi que la valorisation de l’enfant africain comme pilier du futur. Autant de messages qui ont non seulement nourri les esprits, mais ont aussi posé les fondations d’une conscience citoyenne nouvelle.
Jeannot Kangwana, président de la coordination des comités d’élèves de Beni et initiateur de l’événement, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du député. « Alors que nous étions à court de solutions pour organiser cette journée cruciale, le député national nous est venu en aide. Il n’a pas hésité une seconde. Grâce à lui, les enfants de Beni ont pu se sentir honorés, reconnus et encouragés », a-t-il confié. Dans un contexte où les jeunes se sentent souvent abandonnés, ce type de geste répare bien plus que les apparences : il redonne confiance.
Le soutien du député Atsongya n’est pas une démarche opportuniste ou électoraliste. Il s’inscrit dans une logique de présence constante aux côtés de la population. En intervenant là où l’État tarde souvent à répondre, il démontre qu’il est possible d’agir autrement, avec compassion, responsabilité et foi en la jeunesse. Pour beaucoup, cet engagement renforce la légitimité d’un leadership politique de proximité, enraciné dans les besoins concrets de la population.
En s’investissant dans une journée dédiée aux enfants, Atsongya Kiyaya Elvis rappelle que l’avenir de Beni ne peut être construit sans eux. Il faut les écouter, les accompagner, leur offrir des cadres où rêver, réfléchir, grandir et devenir acteurs de leur propre destinée. Ce message, transmis par l’action, marque les esprits et élève le débat politique au niveau de la responsabilité humaine.
À travers cette journée mémorable, la jeunesse de Beni a reçu un signal fort : elle n’est pas oubliée. Et tant que des leaders continueront à croire en elle, à l’écouter et à la soutenir, elle pourra rester debout, fière et résiliente. Parce que célébrer l’enfant africain à Beni, ce n’est pas seulement marquer une date : c’est faire un acte de foi dans un avenir de paix.
Remias Sumaïli