
Une attaque armée survenue dans la soirée du dimanche 27 juillet 2025 a coûté la vie à deux civils dans le village de Sanduku, situé dans le groupement Dz’na, secteur de Walendu Pitsi, à environ sept kilomètres de Fataki-centre, en territoire de Djugu, province de l’Ituri. Selon des sources locales, l’incident s’est produit aux alentours de 19 heures, lors d’une incursion attribuée à des éléments armés identifiés par les habitants comme affiliés au groupe Zaïre.
Les victimes sont une femme d’environ 30 ans, nommée Rosine, et un garçon de 14 ans, Bonheur. Des biens de civils ont également été emportés lors de cette attaque.

Le Comité Associatif Résolu pour la Défense et la Protection des Droits Humains (COARDHO/ONGDH), organisation active dans la région, a exprimé ses préoccupations et formulé plusieurs recommandations, notamment la prise en charge des obsèques par les autorités locales, le renforcement de la présence militaire à Sanduku, ainsi que l’instauration de patrouilles diurnes et nocturnes conjointes entre les FARDC, la police nationale et la MONUSCO. Il a également rappelé l’existence d’actes d’engagement signés à Aru par certains groupes armés, appelant au respect de ces engagements pour préserver la sécurité des populations civiles.
Dans le même élan, les organisations humanitaires opérant dans le groupement Dz’na sont encouragées à intensifier leur soutien aux populations affectées, notamment à Sanduku, où des mouvements de déplacement ont été signalés.
Cet incident survient dans un contexte sécuritaire tendu marqué par plusieurs attaques signalées dans les localités de Lopa, Barrière et Solenyama, toujours dans le territoire de Djugu. Plusieurs voix s’élèvent pour demander une implication accrue des institutions compétentes en vue du rétablissement d’un climat apaisé dans les zones concernées.
Justin Mupanya