
Le Révérend-Père Zacharie Wasukundi, professeur associé et Directeur Général de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées et de Développement (ISTAD-Beni), s’est exprimé sur la suppression définitive du système de bleusailles au sein de son établissement.
Selon lui, cette décision s’appuie sur une lettre officielle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) interdisant formellement toute activité liée aux bleusailles dans les institutions académiques du pays.
« Le système bleusailles existait auparavant, mais avec les promoteurs, nous avons rédigé une lettre officielle interdisant toute activité ou comportement s’y rapportant. De plus, nous avons la lettre du Ministre de l’ESU qui, de manière formelle et obligatoire, interdit la pratique du Bleusailles. C’est ainsi que nous avons mis sur pied, en collaboration avec les promoteurs, l’opération Zéro Bleusailles », a déclaré le Révérend-Père Zacharie Wasukundi.
Le Directeur Général a insisté sur la tolérance zéro envers toute forme de violence entre étudiants :
« Désormais, il est strictement interdit à un étudiant de toucher ou de fouetter un autre. Une telle attitude constitue une violation grave du règlement de l’institution », a-t-il averti.
Par ailleurs, le numéro un de l’ISTAD-Beni a rappelé les conditions d’inscription pour la nouvelle année académique : présentation du journal scolaire, certificat de bonne conduite, paiement de 10 dollars de frais d’inscription, carte d’identité, carte de lecteur et acte de naissance.
L’établissement offre également une école préparatoire destinée à orienter les nouveaux venus.
« Même si un étudiant ne provient pas d’une école technique, nous pouvons le préparer pendant une année afin qu’il s’adapte et choisisse ensuite l’une des options disponibles », a précisé le Révérend-Père Wasukundi.
Enfin, le Directeur Général a lancé un appel aux anciens et nouveaux diplômés à venir s’inscrire massivement à l’ISTAD-Beni, un cadre académique qui se veut à la fois rigoureux, formateur et respectueux de la dignité humaine.
Remias Sumaïli