
Le tronçon routier Masau–Njiapanda, situé en grande partie dans la localité de Bapakombe-Pendekali, dans le groupement Baswagha-Madiwe (territoire de Beni), se trouve dans un état de délabrement avancé. Et cela, malgré son attribution à un opérateur privé chargé de son entretien.
Réunis en assemblée communautaire le mardi 2 décembre, les habitants ont décidé de prendre eux-mêmes en main la réhabilitation de cette route devenue quasiment impraticable. Une initiative confirmée ce jeudi par la société civile locale, qui alerte sur la gravité de la situation, notamment autour du pont Loulo, désormais au bord de l’effondrement.
Selon les forces vives, ce pont représente un danger permanent pour les usagers. Il constitue pourtant un axe stratégique reliant les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, facilitant la circulation des personnes, des biens et des services.
Face à l’urgence, la population, avec l’appui du Comité de Développement local, s’est engagée à contribuer à hauteur de 50 dollars américains par ménage pour financer les travaux de reconstruction. Claude Kapakasi, président des forces vives de Pendekali, appelle les bonnes volontés, les organisations et les autorités à soutenir cet élan communautaire.
La situation est d’autant plus préoccupante que plus de quatre personnes ont déjà perdu la vie en raison de l’impraticabilité du pont Loulo. Un bilan tragique qui a poussé les habitants à s’organiser afin d’éviter un effondrement total et de nouvelles victimes.
Thanks – Aiglon Mukanda Paluku