
À l’occasion de la journée commémorative du Genocost, célébrée chaque 2 août en mémoire des victimes des conflits armés motivés par des enjeux économiques dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le député national Atsongya Kiyaya Elvis a adressé un message empreint de compassion, d’engagement et d’espérance.
Cette journée symbolique, ponctuée d’hommages dans la ville martyre de Beni, constitue selon l’élu « un signal fort de résilience » de la part des populations de cette région meurtrie. Dans son message, le parlementaire a rappelé son implication directe dans le processus de reconnaissance officielle des victimes.
« C’est dans ce cadre que, le 15 décembre 2024, nous avons introduit une motion d’information relative à l’octroi d’actes de décès et/ou de jugements supplétifs pour nos compatriotes lâchement abattus dans la région de Beni en particulier, et dans l’Est du pays en général. Cette initiative vise à garantir que leurs familles puissent réclamer justice en leur nom », a déclaré Atsongya Kiyaya.
L’élu a salué l’évolution positive de cette démarche parlementaire qui, à terme, devrait permettre aux familles des victimes d’engager des actions judiciaires et d’obtenir réparation.
Par ailleurs, s’exprimant sur la situation sécuritaire, le député a exhorté la population de Beni à continuer de soutenir les efforts entrepris par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et le gouvernement congolais en faveur du retour durable de la paix dans la région.
Une commémoration sobre mais significative
À Beni, plusieurs activités commémoratives ont été organisées par la société civile, les mouvements citoyens et les groupes de pression, avec l’appui des autorités provinciales. La journée a débuté par une messe célébrée au secteur catholique du centre-ville, suivie d’une caravane de mémoire qui a pris son départ à la mairie pour se diriger vers le cimetière de Masiani, où reposent de nombreuses victimes des atrocités attribuées aux ADF.
La commémoration du GENOCOST rappelle non seulement l’ampleur des souffrances endurées dans l’Est du Congo, mais également la volonté collective de ne pas oublier, de réclamer justice et de construire la paix.
Remias Sumaïli