La dégradation de la route Cantine–Mabalako via Malese, dans le groupement Baswagha/Madiwe (territoire de Beni), suscite une vive inquiétude au sein de la population locale. Face à l’inaction des autorités et de l’attributaire du tronçon, les habitants ont décidé de se prendre en main.
Réunis le dimanche 9 novembre, les membres de la société civile forces vives de Baswagha-Lubena, en collaboration avec diverses couches sociales, ont tenu une rencontre axée sur la réhabilitation de cette route devenue quasi impraticable.
Invité à cette réunion, l’attributaire du tronçon n’a pas répondu à l’appel, une absence jugée préoccupante par les participants. Selon la société civile, ce silence témoigne d’un mépris vis-à-vis des souffrances de la population.
« C’est nous, la population, qui souffrons. Nous avons invité l’attributaire pour réfléchir ensemble à une solution, mais il n’a pas été là. Dès ce lundi, nous commençons les travaux d’entretien par nos propres moyens. Toute personne de bonne volonté peut nous aider, car cela demandera beaucoup de moyens. Nous poursuivrons jusqu’à ce qu’un nouvel attributaire soit désigné »,
a déclaré Kambale Musubao Tchetche Aliamini, président de la société civile du groupement Baswagha/Madiwe.
Actuellement, le trajet Cantine–Mabalako, qui se parcourt normalement en une trentaine de minutes, peut prendre plus d’une journée en période de pluie pour les véhicules lourds. Une situation devenue un véritable calvaire pour les usagers de cet axe vital pour le commerce et la mobilité dans la région.
La population appelle ainsi les autorités locales et provinciales à intervenir de toute urgence pour soulager les usagers et garantir la libre circulation des personnes et des biens.
Thanks-Aiglon Mukanda Paluku