Les spécialistes de l’agroécologie recommandent aux cultivateurs d’abandonner progressivement les engrais chimiques au profit des engrais biologiques, plus respectueux de l’environnement. Ce message a été au centre d’une conférence scientifique organisée vendredi par la faculté d’Agronomie et Environnement de l’Université de l’Assomption du Congo (UAC-Beni).
Selon l’ingénieur assistant Osée Mbahingana, premier conférencier, l’agriculture itinérante et certaines pratiques inadaptées sont responsables d’une grande partie de la dégradation des sols et de la perte de biodiversité. Il a insisté sur la nécessité de revoir les méthodes culturales afin de garantir la durabilité de la production agricole.
De son côté, Master Oracle Ndivitho, deuxième intervenant, a présenté l’agroécologie comme une alternative efficace face aux enjeux environnementaux liés à l’agriculture. Il en a souligné les avantages, notamment la régénération des sols, la réduction de la pollution et le renforcement de la sécurité alimentaire.
Les participants, parmi lesquels plusieurs étudiants de la filière Sciences agronomiques, ont salué la pertinence des thèmes abordés et affirmé avoir enrichi leurs connaissances sur les méthodes agricoles durables.
La conférence s’est tenue dans la grande salle de l’UAC-Beni, unique université catholique de la ville, située au quartier Résidentiel, à proximité du sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe.
Remias Sumaïli