Un mois après l’attaque meurtrière survenue le 8 septembre dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero (Nord-Kivu), les établissements scolaires de la région demeurent fermés. Des dizaines d’enfants sont toujours privés d’éducation, alors que l’insécurité persiste.
L’incursion, attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), avait coûté la vie à plus de 70 civils, selon les autorités locales. Depuis, de nombreuses familles ont fui vers des zones jugées plus sûres, emmenant leurs enfants avec elles.
Le préfet des études de l’Institut Ntoyo, Kasereka Kamaliro, appelle les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour permettre la reprise des cours. Il encourage également les enfants déplacés à s’inscrire dans les écoles de leurs zones d’accueil afin de ne pas compromettre leur année scolaire.
Malgré les appels à l’action, aucune date officielle de réouverture des écoles n’a encore été communiquée. La situation reste préoccupante pour les acteurs éducatifs et les familles, qui craignent une interruption prolongée de l’apprentissage.
Remias Sumaïli