
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé avoir subi de multiples attaques dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, menées par la coalition armée AFC/M23 avec le soutien de l’armée rwandaise. Selon un communiqué officiel publié ce lundi par leur porte-parole, le Général-Major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, ces offensives constituent une violation du cessez-le-feu instauré par les accords de Doha et de Washington.
Dans ce communiqué n°33, le Général-Major Ekenge souligne que les attaques se multiplient malgré les engagements pris dans le cadre des négociations internationales. L’armée congolaise accuse Kigali de « défier la communauté internationale » et de « piétiner la parole donnée ».
Face à ce qu’elles qualifient de « provocations incessantes », les FARDC indiquent avoir adopté une posture militaire destinée à protéger l’intégrité territoriale du pays et à défendre les populations civiles.
Le communiqué évoque également un drame survenu dans la nuit du 23 au 24 novembre à Katana, dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu). Huit civils auraient été tués lors d’une attaque attribuée à l’armée rwandaise et à ses alliés de l’AFC/M23. Les FARDC disent partager la douleur des familles des victimes.
L’armée congolaise appelle les négociateurs américains et qataris, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à constater ces violations et à prendre acte des responsabilités.
Justin Mupanya